Introduction
Notre église est une invitation à la foi. Sur la façade, c’est la Sainte Trinité qui nous attend et qui va nous accompagner jusqu’au bout de l’initiation.
La jeune Odile c’est chacun de nous dans notre cheminement vers Dieu. Elle est là pour demander le baptême. La Vierge Marie la présente à Jésus.
La grande voussure du porche met en valeur le tympan sculpté par Anne-Marie Roux-Colas. Le jeu rayonnant des briques accentue l’effet perspectif. La sculpture, réalisée sur de grandes dalles de calcaire marbrier rose, couvre le tympan et les piédroits, encadrant la porte.
Inscrite dans une mandorle (dessin figurant une amande), sainte Odile, introduite au Ciel par la Vierge, est bénie par Dieu tandis que le Christ lui présente une couronne. Au-dessus, la colombe de l’Esprit Saint dispense ses rayons.
Assistent à la scène les neuf choeurs des anges, répartis en registres, qui jouent de la musique, portent des encensoirs, des cierges, une balance. Aux pieds de la sainte, trois anges lui présentent :
– la règle de la communauté monastique qu’elle a fondée,
– la maquette d’une église primitive érigée sur le Mont Sainte-Odile,
– sa crosse d’abbesse.
Entre le soleil et la lune, sur la mandorle est écrit, en latin: « Viens Odile, épouse du Christ, reçois la couronne que le Seigneur a préparée pour toi dans l’éternité ».
Les anges ont des visages proches de portraits d’enfant. Ils sont vêtus de longs vêtements, en référence à la sainte du VIIe siècle.
Au rose de la pierre s’ajoute une « enluminure », rehauts peints de Marthe Flandrin visibles dans les cheveux, les ailes, les ornements vestimentaires. Des cabochons et de petites étoiles en verre d’Auguste Labouret parent les manteaux et constellent le ciel. De cet ensemble aux figures simples, élancées, et aux lignes fluides se dégage une grande douceur, loin des visions dramatiques qui ont la faveur des artistes de l’époque.
Le portail est fermé par des grilles réalisées par Raymond Subes.
Les entrelacs de ferronnerie dessinent des losanges dans lesquels sont insérés des cabochons de verre de Labouret, en triple épaisseur. Le motif est réalisé au jet de sable dont la puissance creuse la surface du verre. Le bord des dalles est éclaté au marteau, multipliant ainsi les éclats lumineux de la matière. Les cabochons sont illustrés des litanies de la Vierge.
Le narthex
La forme en trapèze du narthex permet de rattraper le désaxement de l’église par rapport à l’avenue. Au plafond, la disposition des briques en losanges en atténue l’effet.
Sur le mur de droite, placé dans une niche, Saint-Christophe portant le Christ enfant sur son épaule accueille le visiteur. Ce bas-relief de cuivre repoussé, signé Robert Barriot, est enrichi de cabochons de verre de couleur.
Le narthex ouvre sur la nef par trois portes de cuivre rouge de Gabriel Loire. Sur le côté gauche, une porte permet d’accéder à l’auditorium, où est situé l’orgue, ainsi qu’au clocher.
Chronologie
1934 Monseigneur Verdier, Cardinal-archevêque de Paris, et Monseigneur Loutil, curé de Saint-François-de-Sales, décident de la construction.
24 mars 1935 Premier coup de pioche par Monseigneur Verdier février 1936 l’église basse et le chœur sont terminés.
Avril 1937 Les trois coupoles sont en place.
Juillet 1937 Le gros œuvre est achevé ; les vitraux de la nef sont posés, le clocher s’élève à 40 mètres.
Juillet 1937 Exposition d’Art sacré. Visite du Cardinal Pacelli, futur Pie XII.
Décembre 1938 Noces d’or sacerdotales de Monseigneur Loutil. Le parement d’autel et le tabernacle lui sont offerts par les paroissiens.
Septembre 1939 : Les 210 panneaux des verrières pesant 50 kg chacun sont mis à l’abri.
Hiver 1940 : Le clocher est achevé, la girouette scellée. Sculpture du porche en cours de réalisation.
17 novembre 1946 : L’église est bénie par le cardinal-archevêque de Paris, en présence de monseigneur Weber, évêque de Strasbourg.
19 avril 1953 : Création de la paroisse Sainte-Odile. Construction du presbytère cette même année..
18 novembre 1956 : Dédicace de l’église et consécration des autels par monseigneur Weber, évêque de Strasbourg.
1983 : Mise en place d’un Christ en croix, d’un ambon et d’un autel sous la dernière coupole.
1985 : Mise en place d’une nouvelle cuve baptismale.
1988 : Commande d’un nouveau reliquaire. Donation de l’orgue symphonique 14 mai 2001 inscription au titre des monuments historiques.
2001 : Rétablissement de la célébration autour du maître-autel d’origine.
2003 : 50e anniversaire de la création de la paroisse. Pour la première fois, les artistes qui ont créé l’église ou leurs descendants sont réunis lors des journées du Patrimoine.
2006 : Restauration du chœur.
2008 : Restauration de l’ensemble de l’édifice. Inauguration le 29 novembre.
NAISSANCE : Une paroisse dédiée à la patronne de l’Alsace
En 1935, dans un quartier en pleine expansion, le cardinal Verdier, décide la construction d’une grande église sur l’emplacement de la « zone », l’ancienne zone de fortification. Il en confie la réalisation à Monseigneur Eugène Edmond LOUTIL, dit Pierre l’Hermitte (1863-1959), écrivain et curé de St-François-de Sales (17ème). Ce dernier décide de la dédier à Ste Odile (660-720), patronne de l’Alsace et protectrice des aveugles. « Il voulait faire de cette église un sanctuaire à la mémoire des Alsaciens, explique Mgr Claude Rechain, curé de la paroisse. Sa mère, alsacienne, lui avait en effet demandé d’oeuvrer pour l’Alsace, région qui avait particulièrement souffert. ». Le 19 avril 1953, Mgr Maurice Feltin, archevêque de Paris, érigeait Ste Odile en paroisse.
« Un beau matin, Je reçus une lettre de Son Éminence le Cardinal Verdier me demandant de venir lui parler 32, rue Barbet-de-Jouy. L’archevêque de Paris, qu’on appelait déjà « le Cardinal des Chantiers », m’honorait d’une paternelle affection; et je me rendis à son rendez-vous, me doutant un peu de ce qui m’attendait.
Il me reçut avec son sourire malicieux, et me dit son inquiétude de me voir ainsi surchargé. Il venait donc à mon secours en me demandant de construire, sur l’emplacement de la zone, une grande église pour la paroisse future. Il m’indiquait même deux terrains, que d’après le rapport de M. le Chanoine TOUZE, il pouvait mettre à ma disposition : l’un en bordure du chemin de fer près du quartier des Batignolles, l’autre à la porte de Courcelles tout près de la porte de Champerret.
Et le Cardinal ajouta, avec un sourire de plus en plus malicieux :
– Vous le savez, moi….., j’approche de mon centième chantier….. cela me suffit. Aussi le nouveau chantier sera bien votre chantier ou, si vous préférez, un chantier « in partibus »
– Tout de même un peu inquiet, je me permets de solliciter quelques précisions :
Combien, Éminence, me donnerez-vous pour démarrer !
Je me souviendrai toujours du rire joyeux qui, à ce moment, secoua sa bonne figure. Des deux mains assujettissant sa calotte rouge, il me cria :
– Combien je vous donnerai … ? mais pas un sou ….. pas même un sou italien !
L’Italie, à ce moment, était en très mauvaise posture financière
– Et c’est tout Éminence ?
– Mais oui, c’est tout.
Deux ans après, à Notre Dame, j’évoquais devant lui, ces souvenirs déjà lointains, et je lui disais :
– Eminence, vous m’avez assuré que vous ne donneriez pas un sou. Je puis affirmer ici, devant cette assemblée, que vous êtes un homme de parole !!
Et du haut de la chaire, je pouvais apercevoir le Cardinal rire une fois de plus, de si bon coeur, en se frottant les mains « .
Le chœur
Les chapiteaux au -dessus des douzes colonnes figurent les apôtres entourant l’autel, C’est toute l’Eglise qui se réunit autour du Christ durant la messe.
Les vitraux du choeur, très lumineux, représentent les images traditionnelles de Jésus: l’Agneau, la colombe, le pélican, le pain et le vin qui deviennent pour nous présence de Dieu.
Le retable de cuivre repoussé et émaillé au cristal est unique – le plus grand réalisé jusqu’à présent dans le monde. Les septs vieillards le l’Apocalyse deSaint Jean, symboles des sept Eglises d’Asie mineure, y sont représentés.
Le clocher
Notre église Sainte Odile a le privilège d’être dotée d’un carillon grâce à l’initiative de son bâtisseur, Monseigneur LOUTIL dit « Pierre l’Ermite ». C’est le seul carillon à poings manuel de Paris.
A la déclaration de guerre, en 1939, le clocher n’était pas encore construit. Il ne le fut que pendant l’occupation, au prix de difficultés inouïes. Pendant ce temps, Monseigneur Loutil commandait en 1939 à la fonderie PACCARD d’Annecy le Vieux, spécialisée dans ce domaine, un instrument composé de 23 cloches et complété d’une volée de 3 grosses cloches. Il fut réalisé en 1941 . Mais c’était pendant la guerre et, de crainte que les cloches ne soient saisies par l’ennemi pour être fondues en canons, on les cacha dans des tonneaux près de Chartres, pendant les quatre années de guerre.En 1946, l’église était achevée et ouverte au culte par Monseigneur SUHARD .Mais notre clocher était toujours vide et silencieux . Ce n’est que 3 ans plus tard, en 1949, que l’instrument fut installé.
On fit appel au célèbre Maître carillonneur de la cathédrale de Rouen, Maurice LENFANT, lequel inaugura dans sa carrière une bonne quinzaine de nos carillons français. Le nôtre reçut donc le baptême de ses mains en octobre 1949. Monseigneur Raymond GIROD de l’AIN, premier curé de la paroisse Sainte Odile, fut le promoteur des auditions des dimanches et fêtes. Restait à trouver un carillonneur attitré…
En 1950, sur recommandation du chanoine LENOBLE, recteur du Chapitre de Notre Dame de Paris, Mademoiselle Jacqueline GOGUET prenait ses fonctions. Elles devaient durer jusqu’en 1998. L’auteur de cet article (Patrice BOTTEAU, décédé en Janvier 2012) arriva dans les années 1970 et devint titulaire. Aujourdh’ui Mathilde BARGIBANT assure la fonction de titulaire depuis 2012.
Mais le temps fit son œuvre sur l’état mécanique de l’instrument qui n’allait pas en s’arrangeant. Après une période de silence de plusieurs années, l’instrument reprit vie en 1977 grâce aux premiers soins dus à Monsieur Stéphane DIETERLIN, ancien carillonneur de la Collégiale de Saint Gaudens, immigré en région parisienne et décédé en 1991.
En 1983, ce fut au tour de Monsieur Robert DELARUE, ancien carillonneur de la Basilique Sainte Thérèse de Lisieux, de nous rejoindre. Grâce au concours de ces deux habiles techniciens, le carillon put se suffire, dans l’immédiat, des soins qu’ils apportèrent à l’état de l’instrument. Robert DELARUE nous a quitté en 1997. C’est en grande partie grâce à son action qu’une indispensable restauration mécanique put intervenir en 1993. Celle-ci, précédée d’un rapport d’inventaire dressé par Monsieur Régis SINGER , membre de la société française de campagnologie, fut confiée aux établissements Luc MICHIEL de Malines (Belgique) et donna entière satisfaction.
Nous eûmes le plaisir d’accueillir à notre clavier un certain nombre de nos congrès français et étrangers . Le carillon fut à l’honneur également en certaines circonstances exceptionnelles :
- Messe dans l’église illuminée pour la TV en 1983
- Jubilé de 1985
- Journées mondiales de la Jeunesse en 1997
Sans oublier son rôle régulier lors de la fête de la musique, chaque année, au soir du 21 Juin
Le signataire de ces lignes ayant été adjoint et suppléant des nombreuses années, a été, depuis le décès de Jacqueline GOGUET en 1999 nommé titulaire de cet excellent ensemble et exerce régulièrement à 12H30 à la fin de chaque grand’messe
Description
L’église possède un haut clocher de 72 mètres. C’est une tour décagonale construite en brique rose. Au niveau du beffroi, les abat-sons (en fibrociment) s’ouvrent sur les 10 faces de la tour.Au rez de chaussée du beffroi se situe la console du carillon.
En montant on trouve :
- La cloche 1 de volée. Elle se nomme Thérèse, Luce, Odile, pèse 2100 kg et donne le do 3
- Au dessus, la cloche 2 de volée .Elle se nomme Christiane, Gabrielle, Marguerite, Yvonne, pèse 900 kg et donne le fa 3. Elle a été offerte par le mari de la célèbre cantatrice Yvonne BROTHIER.
- A coté, la cloche 3 de volée. Elle se nomme Monique, Solange, Christiane ,Pascale ,Anne, pèse 450 kg et donne le la 3 Elle a été offerte par Monsieur Charles MELLERIO et porte le nom de ses cinq filles
A l’étage supérieur, prend place le carillon. Un escalier en colimaçon permet d’accéder aux parties hautes de la tour. Le beffroi du carillon est rectangulaire et métallique. Ses 23 cloches sont accrochées sur quatre étages. Les poutres de suspension des cloches sont en bois excepté pour les cloches 2 et 5 pour lesquelles la poutre est métallique.
Composition de l’ensemble
DO 4 | 282 Kg | DO 5 | 83 Kg |
RE 4 | 192 Kg | DO dièse 5 | 69 Kg |
MI 4 | 143 Kg | RE 5 | 51 K |
FA 4 | 130 Kg | RE dièse 5 | 55 k |
FA dièse 4 | 113 Kg | FA 5 | 45 k |
SOL 4 | 100 Kg | FA dièse 5 | 43 K |
SOL dièse 4 | 113 Kg | SOL 5 | 31 K |
LA 4 | 98 Kg | SOL dièse 5 | 30 K |
LA dièse 4 | 81 Kg | LA 5 | 30 K |
SI 4 | 84.5 Kg | LA dièse 5 | 26 K |
SI 5 | 24 K | ||
DO 6 | 22 K |
D’après le document rédigé par Mr. Patrice BOTTEAU, Carillonneur titulaire de 1970 à 2012
Vitraux
Trois immenses verrières racontent l’Évangélisation de la France.
Les vitraux des trois grandes verrières ainsi que des petites baies du choeur sont l’oeuvre du maître-verrier François Décorchemont. Originaire de l’Eure, Décorchement signe là sa seule création parisienne. Réalisés entre 1935 et 1937, les vitraux furent démontés et mis à l’abri en 1939.
Leur importance est grande : d’une superficie totale de 300 m2, ils ont la charge de dispenser la lumière par le seul côté éclairé de la nef, exposé au nord.
Leur luminosité est liée à la nature même de la technique, mise au point par l’artiste et appliquée par lui seul : une pâte de verre moulée et assemblée au ciment alors que le vitrail traditionnel est composé de plaques de verre colorées, peintes et assemblées au plomb. Au lieu d’être juxtaposés, les différents coloris sont mêlés en une riche palette, les détails du motif sont dessinés par un trait de ciment inclus en creux dans le vitrail. La surface du verre, en relief à l’intérieur de l’édifice, transmet en la réfractant une lumière plus éclatante. Les couleurs ne se reflètent pas en taches sur le sol.
Au centre, la verrière de Sainte Odile et de sa vie et détails pittoresques de la vie contemporaine (ainsi Mgr Loutil offrant l’église …).
Sous la protection de part et d’autre de l’archange Saint Raphaël et le l’archange Saint Michel, les deux autres verrières racontent l’évangélisation à l’époque mérovingienne. (Saint Germain et saint Potin, Saint Martin de Tours, Saint Rémi, évêque de Reims, Saint Denys évêque de Paris, Sainte Geneviève patronne de Paris)
Dans toute une gamme de couleurs uniques recuites au cristal. Le chœur symbolisant le bleu de la nuit des Vosges.
Histoire de Sainte-Odile : Une paroisse dédiée à la patronne de l’Alsace
En 1935, dans un quartier en pleine expansion, le cardinal Verdier, décide la construction d’une grande église sur l’emplacement de la « zone », l’ancienne zone de fortification. Il en confie la réalisation à Monseigneur Eugène Edmond LOUTIL, dit Pierre l’Hermitte (1863-1959), écrivain et curé de St-François-de Sales (17ème). Ce dernier décide de la dédier à Ste Odile (660-720), patronne de l’Alsace et protectrice des aveugles. « Il voulait faire de cette église un sanctuaire à la mémoire des Alsaciens, explique Mgr Claude Rechain, curé de la paroisse. Sa mère, alsacienne, lui avait en effet demandé d’oeuvrer pour l’Alsace, région d’Europe qui avait particulièrement souffert. ». Le 19 avril, Mgr Maurice Feltin, archevêque de Paris, érigeait Ste Odile en paroisse.
« Un beau matin, Je reçus une lettre de Son Éminence le Cardinal Verdier me demandant de venir lui parler 32, rue Barbet-de-Jouy. L’archevêque de Paris, qu’on appelait déjà « le Cardinal des Chantiers », m’honorait d’une paternelle affection; et je me rendis à son rendez-vous, me doutant un peu de ce qui m’attendait.
Il me reçut avec son sourire malicieux, et me dit son inquiétude de me voir ainsi surchargé. Il venait donc à mon secours en me demandant de construire, sur l’emplacement de la zone, une grande église pour la paroisse future. Il m’indiquait même deux terrains, que d’après le rapport de M. le Chanoine TOUZE, il pouvait mettre à ma disposition : l’un en bordure du chemin de fer près du quartier des Batignolles, l’autre à la porte de Courcelles tout près de la porte de Champerret.
Et le Cardinal ajouta, avec un sourire de plus en plus malicieux :
– Vous le savez, moi….., j’approche de mon centième chantier….. cela me suffit. Aussi le nouveau chantier sera bien votre chantier ou, si vous préférez, un chantier « in partibus »
– Tout de même un peu inquiet, je me permets de solliciter quelques précisions :
Combien, Éminence, me donnerez-vous pour démarrer !
Je me souviendrai toujours du rire joyeux qui, à ce moment, secoua sa bonne figure. Des deux mains assujettissant sa calotte rouge, il me cria :
– Combien je vous donnerai … ? mais pas un sou ….. pas même un sou italien !
L’Italie, à ce moment, était en très mauvaise posture financière
– Et c’est tout Éminence ?
– Mais oui, c’est tout.
Deux ans après, à Notre Dame, j’évoquais devant lui, ces souvenirs déjà lointains, et je luis disais :
– Eminence, vous m’avez assuré que vous ne donneriez pas un sou. Je puis affirmer ici, devant cette assemblée, que vous êtes un homme de parole !!
Et du haut de la chaire, je pouvais apercevoir le Cardinal rire une fois de plus, de si bon coeur, en se frottant les mains »
Pierre l’Hermitte
Sainte Odile à Paris